SAMEDI 8 AOUT
14:15.
Part 1 :
Je me tiens debout, immobile. Enfin quasiment. J’esquisse de petits mouvements du bout des doigts dans le but de brasser l’eau, tentant d’avoir l’air en vie malgré une posture statique. Je suis émerveillée. Hypnotisée pas les géantes montagnes dressées au loin, aux couleurs automnales, parsemées de maisons et d’une foret – celle de bonifatti- dont la végétation dense donnent à ses dernières un visage monstrueux, mais empreint d’une sagesse que l’on devine trop ancienne pour n’en saisir que des frasques.
L’eau est bleue. Mais loin d’être uniforme. Un sublime assemblage du turquoise au marine à dominante cyan, créant une mer douce et accueillante. Derrière moi – face au soleil ascendant- se joue un bal des lumières à la surface des eaux allant s’échouer sur le sable. Des lumières d’un noir abyssal niché au creux des vagues, narguées par le miroitement du soleil trônant à leurs sommets.
Ce défit continu entre les clairs obscurs aurait pu être le miroir parfait de mon âme. L’un devance l’autre avec rapidité, mais d’un point de vue strictement mathématique, le noir l’emporte toujours.
A mes pieds, le sable forme de petites dunes à l’image des courants. Lorsqu’un ersatz de vague les surplombait, un nuage de sable était automatiquement expulsé du sol vers les hauteurs, entrainant avec lui les algues alentours.
J’ai l’impression d’être un Dieu impuissant au milieu d’un désert lilliputien dont l’interminable ciel aqueux rythme tempêtes et beau temps.
Part 2 :
L’eau était d’un bleu paradisiaque, peut être trop exagéré du fait des contrastes dont ses teintes étaient pourvues.
Bleu marine flirtant avec de l’indigo, elle se révélait bleu pâle à peine quelques mètres plus loin, et, sans nuls dégradés, prenait des aires d’un turquoise des plus fins.
De même, l’écume produit de ses saphirs aux allures d’émeraudes était d’un blanc d’une pureté si imprévue qu’il semblait être une entité propre, sans rapports aucun avec cette opale si franchement éclatante.
Tout autours de la crique, se disputaient fin sable blanc et masses rocheuses imposantes.
C’était sur ces dernières quel ‘écume éclatait le plus souvent, mais, n’atteignant que les premières pierres elle en polissait la base, laissant au soleil le soin d’en aiguiser les pointes.
De cette façon, il fallait absolument se placer dans le creux qu’offrait l’ombre d’un roché sur le sable brulant –trêve des combats. De ça et là, à quelques mètres à peine, des lauriers sauvages harmonisaient les teintes brunâtre d’un maquis bestial, par une multitude de fleurs d’un fuchsia éclatant. Leur odeurs enivrantes – mélange d’une poudre victorienne et de l’acte amoureux- se mêlant avec celles, fraiches de la mer ; achevait de parfaire la fusion entre les différents visages de cette nature caractérielle, qualifiant l’ile de beauté.
Je me tiens debout, immobile. Enfin quasiment. J’esquisse de petits mouvements du bout des doigts dans le but de brasser l’eau, tentant d’avoir l’air en vie malgré une posture statique. Je suis émerveillée. Hypnotisée pas les géantes montagnes dressées au loin, aux couleurs automnales, parsemées de maisons et d’une foret – celle de bonifatti- dont la végétation dense donnent à ses dernières un visage monstrueux, mais empreint d’une sagesse que l’on devine trop ancienne pour n’en saisir que des frasques.
L’eau est bleue. Mais loin d’être uniforme. Un sublime assemblage du turquoise au marine à dominante cyan, créant une mer douce et accueillante. Derrière moi – face au soleil ascendant- se joue un bal des lumières à la surface des eaux allant s’échouer sur le sable. Des lumières d’un noir abyssal niché au creux des vagues, narguées par le miroitement du soleil trônant à leurs sommets.
Ce défit continu entre les clairs obscurs aurait pu être le miroir parfait de mon âme. L’un devance l’autre avec rapidité, mais d’un point de vue strictement mathématique, le noir l’emporte toujours.
A mes pieds, le sable forme de petites dunes à l’image des courants. Lorsqu’un ersatz de vague les surplombait, un nuage de sable était automatiquement expulsé du sol vers les hauteurs, entrainant avec lui les algues alentours.
J’ai l’impression d’être un Dieu impuissant au milieu d’un désert lilliputien dont l’interminable ciel aqueux rythme tempêtes et beau temps.
Part 2 :
L’eau était d’un bleu paradisiaque, peut être trop exagéré du fait des contrastes dont ses teintes étaient pourvues.
Bleu marine flirtant avec de l’indigo, elle se révélait bleu pâle à peine quelques mètres plus loin, et, sans nuls dégradés, prenait des aires d’un turquoise des plus fins.
De même, l’écume produit de ses saphirs aux allures d’émeraudes était d’un blanc d’une pureté si imprévue qu’il semblait être une entité propre, sans rapports aucun avec cette opale si franchement éclatante.
Tout autours de la crique, se disputaient fin sable blanc et masses rocheuses imposantes.
C’était sur ces dernières quel ‘écume éclatait le plus souvent, mais, n’atteignant que les premières pierres elle en polissait la base, laissant au soleil le soin d’en aiguiser les pointes.
De cette façon, il fallait absolument se placer dans le creux qu’offrait l’ombre d’un roché sur le sable brulant –trêve des combats. De ça et là, à quelques mètres à peine, des lauriers sauvages harmonisaient les teintes brunâtre d’un maquis bestial, par une multitude de fleurs d’un fuchsia éclatant. Leur odeurs enivrantes – mélange d’une poudre victorienne et de l’acte amoureux- se mêlant avec celles, fraiches de la mer ; achevait de parfaire la fusion entre les différents visages de cette nature caractérielle, qualifiant l’ile de beauté.
TBY, Cécile.